Les dons planifiés accessibles à tous
Robert Bédard a été parmi les premiers à créer un fonds de dotation avec Centraide. « Comme je n’étais pas millionnaire, remarque-t-il, j’ai choisi de verser chaque année les trois premiers mois de ma pension de vieillesse en guise de paiement. » Espace D, juin, juillet et août 2010.
L'originalité de la formule dont parle monsieur Bédard est de permettre à des personnes ayant des revenus moyens de donner leur nom à un fonds moyennant un engagement de 5 000 $. C'est ainsi qu'une personne peut démarrer un fonds permanent dont les rendements seront distribués à perpétuité à la cause qu'elle aura choisi.
À Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, ces petits fonds cumulent près de sept millions de dollars et permettent de distribuer au moins 245 000 $ par année à des organismes venant en aide aux plus démunis de la région.
Lorsqu'on met en place un programme de dons planifiés, il est facile de rêver à de généreux donateurs qui feront un don d'assurance ou un legs de plusieurs millions.
Au Québec la formule mise de l'avant par monsieur Bédard permet de démocratiser l'accès aux dons planifiés. Si seulement un tiers des trois millions de Québécoises et Québécois âgés entre 45 et 75 ans en 2011 s'engageaient pour 5 000 $, notre société disposerait de cinq milliards de dollars pour soutenir les organismes de bienfaisance.
Selon les règles de distribution de l'Agence du Revenu du Canada, ce montant permettrait de distribuer au moins 175 millions de dollars par année aux organismes de bienfaisance.
Fixez-vous un objectif de mille donateurs et imaginez que cette façon de faire pourrait assurer des entrées d'au moins 175 000 $ par année pour votre organisme.
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